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Les rumeurs de la tenue d’élections au printemps se font de plus en plus persistantes.
Les paris sont ouverts. Si tel est le cas, le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil, manquera de temps pour faire adopter sa « fameuse » politique bio-agro-alimentaire avant que ne soient déclenchées ces élections.
Le premier ministre Jean Charest continue de répéter qu’il fera adopter ses projets de loi sur les mines et la Société du Plan Nord avant de convier les Québécois à la grand-messe politique. Petit oubli ou totale indifférence? Le chef des libéraux n’a pas dit un mot quant aux consultations sur le Livre vert…
Les élections vont-elles prendre le dessus sur la volonté gouvernementale en matière d’agriculture? À quoi peut-on s’attendre? Faut-il croire M. Charest quand il affirme que sa priorité, c’est l’économie, et qu’il ne se laissera pas distraire par les pressions de ses adversaires politiques qui réclament la tenue d’un scrutin avant que les arbres ne bourgeonnent?
« Moi, je continue de travailler en économie. Et c’est le mandat qu’on a reçu. Et c’est notre priorité. Tout ce que nous faisons est fait pour renforcer l’économie et créer de l’emploi au Québec », a déclaré Jean Charest, la semaine dernière, à Victoriaville, lors du caucus présessionnel du Parti libéral du Québec.
Selon les plus récents « sondages internes », les trois partis en lice, le PLQ, le PQ de Pauline Marois et la CAQ de François Legault, seraient quasi sur un pied d’égalité dans les intentions de vote des Québécois, à l’heure actuelle.
Rappelons qu’il reste encore 22 mois au mandat du gouvernement Charest. Le printemps est-il le meilleur moment pour solliciter un autre mandat : celui de la transparence, celui de la paix industrielle sur les chantiers de construction? Une chose est claire. Autour de Jean Charest, ces jours-ci, députés et ministres reconnaissent que le Parti libéral est en mode électoral.