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Un vent électoral printanier souffle de plus en plus fort sur le Québec.
Le premier ministre Jean Charest y est allé d’une déclaration qui en dit long sur ses intentions pré-électorales. Dans un débat coriace avec la chef de l’opposition péquiste, Pauline Marois, le chef des troupes libérales a lancé jeudi une invitation aux Québécois.
« Entre des référendums d’initiatives populaires et le Plan Nord, ils vont choisir le Plan Nord », a-t-il prédit.
Jean Charest, on s’en doute bien, n’a pas parlé du moment où il entend convier les Québécois aux urnes. Mais il a insisté sur l’importance, et l’urgence, de développer le Québec, et de créer des emplois, en misant sur le Plan Nord et sur l’industrie minière.
Voilà ce qui explique pourquoi la CAPERN (Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles) est fort occupée, ces temps-ci, par l’étude du projet de loi 14, article par article, visant à modifier la vieille loi sur les mines, ainsi que le projet de loi sur le Plan Nord.
En réplique à Pauline Marois, il a dit que son gouvernement continue de croire que le développement des ressources minières sera salutaire à l’économie québécoise, et que cela n’allait « pas mettre une dalle de béton sur les épaules du Québec ».
Or, selon la chef de l’opposition péquiste, le premier ministre serait en train de mettre en place «un système digne du régime colonial » en consentant des conditions exceptionnelles aux minières. Pauline Marois a même reproché à Jean Charest de « commanditer les minières ».
C’est dans ce climat d’affrontement, où chacun tente de mettre la table en vue d’une élection à venir, que les travaux se sont poursuivis, et qu’ils risquent de se poursuivre au cours des prochaines semaines à Québec.