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Québec continue de ratisser large pour tenter de trouver de nouveaux débouchés pour les produits de la forêt.
Le gouvernement Charest s’est en effet engagé dans un nouveau sentier économique, lundi, en annonçant des investissements de 9,4 M$ pour la création de l’Institut des sciences de la forêt feuillue tempérée (ISFORT). L’Université du Québec en Outaouais (UQO) pourra compter sur cet Institut pour développer un créneau en foresterie dans cette région du Québec.
Le ministre délégué aux Transports et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Norman MacMillan, s’est fait le porteur de la bonne nouvelle gouvernementale au nom de ses collègues Line Beauchamp (Éducation) et Sam Hamad (Développement économique).
Une « bonne nouvelle » que des observateurs avisés de la scène politique perçoivent comme un signe annonciateur en vue du déclenchement imminent d’élections générales… Depuis un mois, le gouvernement multiplie les « annonces » et les séances de coupures de ruban, que ce soit à Lebel-sur-Quévillon, Windsor et Varennes.
« L’Outaouais est une région propice au développement d’un créneau en foresterie, a noté le ministre MacMillan, dans un communiqué. L’industrie forestière occupe une place prépondérante dans l’économie régionale, avec plus de 7 000 travailleurs qui détiennent près des trois quarts des emplois dans le domaine manufacturier. De plus, les acteurs du milieu forestier sont à la recherche d’innovations pour accroître leur compétitivité ».
L’Université du Québec en Outaouais touchera une subvention de démarrage d’un peu plus de 6 M$, répartie sur six ans, et un autre montant de 3,4 M$ dans le cadre d’un programme de soutien à la recherche pour l’agrandissement du bâtiment devant accueillir l’ISFORT.
L’Institut sera situé à Ripon et fera partie d’une unité de recherche rattachée à l’UQO. Il est souhaité par les initiateurs du projet que sa création « favorisera l’évolution de la recherche sur la forêt feuillue tempérée et le positionnement de l’Outaouais comme chef de file en matière de production et de transformation du bois de type feuillu ».
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2010-2013 visant à renforcer le leadership scientifique québécois et à engager le Québec sur la voie de l’économie verte.
Rappelons que depuis 2007, plus de 2,3 G$ ont été injectés dans le cadre de la Stratégie. L’effort total du gouvernement du Québec atteint 11,5 milliards de dollars.