Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Philippe Couillard persiste et signe
« La base de calcul de l’UPA est erronée », a répondu Philippe Couillard le 22 novembre à la période de questions à l’Assemblée nationale. Il était interrogé par le chef de l’opposition officielle, Jean-François Lisée, quant à sa déclaration à partir de Marrakech au Maroc au sujet des changements apportés au Programme de crédit de taxes foncières agricoles.
Le premier ministre, a rapporté Jean-François Lisée, disait ne pouvoir croire à une hausse de 30 à 40 % des comptes de taxes. Le chef de l’opposition a déposé une douzaine d’exemples de comptes de producteurs, dont celui de Claude Rémy, de Saint-Jean-Baptiste, qui va augmenter de 120 %, soit plus de 4 000 $.
« Ça représente 1 % des agriculteurs du Québec, pour un impact moyen de 113 $ », a riposté le premier ministre. Il faisait alors référence aux producteurs dont le compte de taxes augmentera de plus de 30 %.
Philippe Couillard a contre-attaqué en accusant le chef du Parti québécois de menacer l’existence de la gestion de l’offre par son option indépendantiste.
Jean-François Lisée a pour sa part pressé Philippe Couillard de ne signer le décret de l’accord de libre-échange avec l’Europe qu’à la seule condition que des compensations convenables soient versées aux producteurs de lait.
En entrevue avec la Terre en prévision du congrès de l’Union des producteurs agricoles (UPA), qui aura lieu les 29 et 30 novembre ainsi que le 1er décembre à Québec, Marcel Groleau a constaté de son côté « l’entêtement du gouvernement ».
Le président de l’UPA martèle que « les chiffres sont bons », croyant que la réforme du Programme va se faire « sur le dos des producteurs agricoles ».