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Le producteur de bovins de boucherie Luc Normandin, du rang Saint-Joseph Ouest à Saint-Luc-de-Vincennes, a vécu de fortes émotions lors d’un mouvement de sol de la taille d’un terrain de baseball, tout juste derrière sa maison et son étable, le mercredi 9 novembre, vers 23 h 30.
De fait, une bande de terre d’environ 180 m de large et d’une profondeur allant jusqu’à 10 m s’est enfoncée dans la rivière Champlain.
Le directeur de la sécurité civile Sébastien Doire a ordonné l’évacuation de trois maisons, dont celle de M. Normandin et de deux de ses employés.
« Nous avons des ingénieurs sur place pour nous assurer que le sol s’est stabilisé afin de prévenir les risques pour la sécurité des humains et des animaux », a mentionné M. Doire, le 11 novembre. Environ 70 bovins étaient au pâturage et n’ont pas été affectés. D’autres bêtes se trouvaient aussi dans la grange.
Les deux employés de M. Normandin ont pu réintégrer leur maison. Au moment d’écrire ces lignes, on s’attendait à ce que celui-ci puisse faire de même.
Le maire de la municipalité, Jean-Claude Milot, raconte que M. Normandin, qui a été un employé de la municipalité pendant 30 ans, aurait perdu une soixantaine de balles de foin rondes lors du glissement de terrain. Il a obtenu de l’aide d’un autre agriculteur qui lui a offert du foin.
Selon le maire, les terres de sa municipalité sont sujettes à ce genre de phénomène en raison de la présence de glaise et de sable. En 1986, le rang Saint-Joseph Ouest avait été affecté par un événement de pareille nature. « Dans les années 1880, la maison d’une famille a été emportée et il y a eu plusieurs morts. Un mouvement de sol est aussi survenu il y a plusieurs années sur une partie du terrain du cimetière où il n’y avait pas de sépultures », relate M. Milot.
Une portion du rang Saint-Joseph Ouest a été fermée, le temps d’analyser la situation.