Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les É.-U. devront sans doute modifier leur système d’étiquetage obligatoire du pays d’origine (COOL) sur la viande.
Cela ouvrirait la voie à plus d’exportations canadiennes.
Le Conseil canadien du porc a mentionné à la Terre quelques approches possibles pour que le règlement américain qui encadre le COOL puisse se conformer avec la récente décision de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avant d’arriver à l’échéance de 15 mois. Le CCP propose notamment le concept de « transformation substantielle » qui permettrait d’étiqueter comme américaine la viande transformée aux États-Unis. Le lieu d’abattage pourrait conférer l’origine ou encore le système d’inspection américain (FSIS) qui attribuerait l’origine au moment de l’inspection. Le CCP propose également un étiquetage volontaire, ce qui laisserait le choix aux abattoirs qui transforment des animaux des deux pays de ne pas mentionner le pays d’origine.
Peu importe la solution retenue, le fait que les Américains se conforment éventuellement à la décision de l’OMC devrait rouvrir des portes pour les producteurs de porcs, de porcelets, de bœuf et d’autres animaux d’élevage. Il faudra toutefois attendre le détail de la solution retenue pour savoir si les vaches de réforme expédiées aux États-Unis pourraient bénéficier du changement.
Rappelons que l’OMC a, vendredi dernier, donné raison au Canada sur plusieurs points et qu’il s’agissait de la dernière procédure d’appel possible de la part des Américains. Si les États-Unis ne modifient pas leur législation d’ici 15 mois, par exemple dans leur prochaine politique agricole (Farm Bill), le Canada pourrait alors adopter des mesures de rétorsion par le biais de nouveaux tarifs sur des produits en provenance de notre voisin.