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Les trois chefs politiques vont entendre parler des producteurs agricoles beaucerons au cours de la présente campagne électorale !
« Nous souhaitons rappeler aux politiciens (…) la nécessité d’une agriculture en santé pour assurer la vitalité des communautés rurales comme celles de notre région », tranche le président de la Fédération de l’UPA de la Beauce, Paul Doyon.
Il ne passe pas par quatre chemins pour réclamer un véritable débat sur l’avenir de l’agriculture. Pour lui, pas question d’éviter la question.
Sans négliger l’économie, la santé et l’éducation – et même la corruption – il s’attend à ce que Jean Charest, Pauline Marois et François Legault prennent la clé des champs pour parler des dossiers qui touchent ce secteur d’activités. Libéraux, péquistes et caquistes sont donc invités à se manifester sur le terrain des vaches…
Contribution au PIB
Paul Doyon rappelle, à titre d’exemple, que pour la seule région de Chaudière-Appalaches, l’agriculture représente une contribution de 1,7 G$ au Produit intérieur brut (PIB) du Québec.
« Le secteur agroalimentaire, c’est un emploi sur cinq dans notre région : les candidats de nos comtés ne pourront ignorer cette masse critique d’électeurs! », soumet-il.
Ce ne sont pas les enjeux qui manquent pour parler agriculture et emplois. La sécheresse aux États-Unis frappe de plein fouet les producteurs locaux de bœuf et de porc, qui ont vu leurs coûts de production exploser en raison de la hausse du prix des grains.
« Que proposent les différents partis politiques pour assurer la pérennité des filières bovine et porcine qui représentent des centaines d’emplois en Beauce? », demande le président de la fédération.
Il déplore en outre qu’il y ait « toujours un moratoire empêchant tout ajout de superficies en culture », dans sa région, et qu’en même temps, les bonnes terres agricoles soient menacées par l’étalement urbain et la spéculation.
« Qu’en pensent nos aspirants députés? », questionne-t-il encore.
Ça promet!