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Signe évident que les enjeux électoraux touchant l’agriculture et la forêt suscitent un intérêt grandissant, les chefs des quatre principales formations politiques viennent de confirmer leur présence aux rencontres organisées par l’UPA et ses 41 groupes affiliés.
Ces rencontres débutent mercredi soir et se terminent vendredi en milieu d’après-midi au Centre des congrès de Lévis.
Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, sera le premier à s’adresser au conseil général de l’UPA, mercredi, en début de soirée. Puis, ce sera au tour de Pauline Marois, chef du Parti québécois, et d’Amir Khadir, coporte-parole de Québec Solidaire, d’échanger avec les dirigeants de l’Union et les présidents des fédérations régionales et spécialisées, vendredi, en début de matinée. Suivra le chef du Parti libéral, Jean Charest, en début d’après-midi.
À huis clos
Il est déjà convenu que les rencontres se dérouleront à huis clos, loin des caméras et des micros des médias d’information qui suivent les chefs dans leurs moindres déplacements depuis le début de la campagne. Des points de presse sont néanmoins prévus à l’issue de chaque rencontre.
L’Union aura l’occasion de poser des questions – et d’espérer des réponses – pour connaître les véritables intentions des chefs des quatre partis politiques en matière d’agriculture et de foresterie.
« L’avenir de l’agriculture et de la foresterie est-il présent à l’esprit des formations politiques québécoises? Quel message veulent-elles envoyer aux 43 000 producteurs et 130 000 propriétaires forestiers du Québec? Sur quelles bases ces producteurs doivent-ils faire leur choix? »
Voilà autant de questions qui seront posées par les participants au cours de ces rencontres.
La semaine dernière, l’UPA a ouvert son jeu en proposant trois axes d’engagements pour « produire plus, produire meilleur et produire mieux », avec un objectif clair et avoué : faire avancer la cause de l’agriculture et redonner vie à une forêt malmenée par une crise qui s’éternise.