En plein milieu de la campagne électorale, les différents partis dans la course se préoccupent de relève agricole.

Lundi, le Premier ministre a parti le bal lors de sa visite de la ferme A. & R. Boulet, propriété de Ricardo Boulet et Annie Laflamme, de Saint-François-de-la-rivière-du Sud, tout près de Montmagny. Jean Charest y a annoncé qu’un prochain gouvernement libéral ferait passer de 750 000 $ à 1 M$, l’exonération fiscale d’impôt sur les gains en capital lors d’un transfert familial d’une entreprise agricole.

De son côté, le Parti québécois s’engage, dans sa plate-forme, à « mettre en place un nouveau programme d’aide à la relève entrepreneuriale, notamment pour les producteurs agricoles et les pêcheurs, en encourageant toutes les formes d’entreprises, incluant l’entrepreneuriat féminin, les coopératives et les entreprises d’économie sociale ».

Québec solidaire compte séduire la relève agricole en promettant d’encourager les petites productions diversifiées et innovantes, de faciliter le morcellement des terres, de mettre à sa disposition un capital patient pour l’acquisition de terres et la reprise de fermes et d’augmenter les sommes disponibles pour soutenir les personnes diplômées en agriculture qui souhaitent démarrer leur entreprise agricole.

Le parti promet aussi d’obliger la Régie des marchés agricoles et alimentaires à déterminer, pour les aliments des productions sous gestion de l’offre, des prix qui soient assujettis au partage équitable des quotas de production avec la relève agricole de mêmes que d’assouplir les critères des dépenses admissibles de la subvention à l’établissement de La Financière agricole du Québec pour réduire les investissements initiaux nécessaires.

Pour sa part, Option nationale propose un fonds de pension pour les travailleurs du secteur agricole et une aide au recrutement de la relève. Finalement, la Coalition Avenir Québec (CAQ) promet une « agriculture forte », en précisant qu’actuellement « la relève agricole est présente, mais pas assez appuyée ».