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Le temps est venu d’agir et de tenir un sommet sur l’agriculture, selon la députée péquiste Marie Bouillé. « On sait ce que renferme le livre vert. Il faut aller plus loin et cesser les consultations pour tenter de trouver des solutions », résume la députée d’Iberville.
Elle ne veut pas présumer des intentions de sa chef Pauline Marois, qui a déjà dit souhaiter la tenue d’un sommet réunissant les principaux intervenants du monde agricole. Mais elle croit qu’il serait opportun de réunir autour d’une même et grande table les acteurs et décideurs pour enfin doter le Québec d’une politique agrobioalimentaire digne de ce nom.
Marie Bouillé connaît bien l’agriculture pour avoir été porte-parole pour l’opposition péquiste en matière d’agriculture et d’alimentation jusqu’à l’été 2011. Elle ne cache pas son grand intérêt pour ces questions.
C’est avec son bagage de connaissances qu’elle s’exprime sur les dossiers de l’heure dans ce secteur clé de l’économie québécoise. Dès la reprise des travaux parlementaires, Marie Bouillé compte bien parler de souveraineté alimentaire et de protection du territoire agricole.
Elle ne serait pas étonnée de voir des changements s’opérer au sein de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN). « Cette commission a été surchargée avec l’étude des projets de loi sur les mines et le Plan Nord. C’est devenu très lourd avec les dossiers sur l’énergie qui y ont été greffés », observe-t-elle.
Elle reprend dans ses mots l’analyse du président de la Commission, le libéral Pierre Paradis, sur la mission de la CAPERN qui laisse de moins en moins de place pour l’étude des dossiers agricoles.
Par ailleurs, Marie Bouillé dit avoir hâte de retrouver de l’action à l’Assemblée nationale. Fera-t-elle partie du prochain conseil des ministres? Héritera-t-elle de l’Agriculture?
« La décision appartient à Mme Marois », répond-t-elle simplement, et prudemment.