Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La hausse des inscriptions en formation agricole se concrétise de nouveau cette année, du moins à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) et dans les universités.
À l’ITA, campus de Saint-Hyacinthe, a accueilli lors de sa rentrée du 22 août dernier une nouvelle cohorte de 680 étudiants, soit 8 % de plus qu’en 2015. Le campus de La Pocatière enregistre également une augmentation des inscriptions depuis trois ans. Cette année, 342 étudiants s’y sont inscrits, comparativement à 320 en 2015.
À Québec, le doyen de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval se frotte les mains. Les demandes d’admission ont augmenté de 12 % pour cet automne. « C’est la meilleure rentrée depuis longtemps! Je ne me rappelle pas avoir déjà vu autant de demandes d’admission, et ça fait 42 ans que je suis ici », dit Jean-Claude Dufour. Il attribue cet engouement à la popularité de grands thèmes comme l’alimentation santé, le développement durable, le besoin de nourrir une population mondiale qui pourrait atteindre 10 milliards d’êtres humains en 2050, etc. Par exemple, les inscriptions pour le cours de Caroline Halde en agriculture écologique à l’Université Laval ont triplé en un an, passant de 11 à 30 cet automne.
Le doyen souligne également que les efforts publicitaires n’ont pas été vains. « Nous avons vraiment été intenses avec nos publicités sur les médias sociaux. C’est ainsi que nous avons réussi à rejoindre notre clientèle, et ç’a été payant », note-t-il.
Étudiants étrangers
Fait intéressant, près de 12 % des étudiants de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval proviennent de l’étranger. Des partenariats avec des pays comme l’Allemagne et l’Inde ont également vu le jour.
Même chose à Montréal, au campus Macdonald de l’Université McGill, où les cours d’agronomie sont populaires et où les étudiants étrangers sont très nombreux, assure Caitlin MacDougall, agente de liaison au campus Macdonald.