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À première vue, le « budget de la rigueur » déposé aujourd’hui par le ministre des Finances Nicolas Marceau ne devrait pas causer de commotion dans le monde agricole.
QUÉBEC – En fait, le budget de plus de 1 milliard (G)$, alloué à l’Agriculture, aux Pêcheries et à l’Alimentation, ne subira qu’une très légère diminution de 5,3 M$, soit 0,5 %. Ce qui est inférieur à l’effort demandé (0,9 %) à la quasi-totalité des ministères dans le cadre du premier budget péquiste totalisant 72,4 G$.
Mais avant de tirer des conclusions trop hâtives, il faudra prendre connaissance du budget détaillé, dont l’étude débutera début décembre.
ASRA et La Financière
Deux éléments touchant l’agriculture devront alors être précisés. Le premier est relatif aux « mesures d’adaptation » mises en place dans le cadre des modifications apportées au programme d’assurance-stabilisation des revenus agricoles (ASRA). Le deuxième a trait au « niveau de remboursement du déficit cumulé » de La Financière agricole, antérieur au 31 mars 2010.
Les « gouttes d’eau »…
À propos de La Financière, le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, s’est fait rassurant. En réponse à une question de la Terre, il a affirmé que les surplus de La Financière agricole ne serviront pas à éponger une partie du déficit budgétaire du gouvernement.
Pour faire image, il a dit que ces surplus peuvent être utiles quand « les gouttes d’eau sont creuses » et que les producteurs agricoles connaissent des moments difficiles.
De son côté, le ministre des Finances, Nicolas Marceau, voit dans le maintien du budget de l’Agriculture un « signal clair » que l’État est toujours prêt à soutenir les producteurs agricoles.
Or, sur le financement de La Financière agricole, il ajoute que cette société d’État, à l’instar des autres organismes d’État, « va devoir faire des efforts de gestion » au cours de la prochaine année pour mieux contrôler le rythme de ses dépenses.
Entre-temps, il faudra voir si le budget péquiste passera le test et si les libéraux vont voter contre pour renverser le gouvernement.
« C’est une question qui se pose », a laissé tomber le député libéral Raymond Bachand.