Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Une rencontre entre les ministres du Commerce du Canada et de l’Union européenne (UE) n’a pas permis de conclure un accord de libre-échange, même si certains progrès ont été réalisés.
Le dossier agricole ferait encore partie des éléments non réglés.
« Je suis content que notre rencontre au niveau politique ait permis de créer l’impulsion nécessaire pour que la négociation entre dans sa dernière ligne droite. C’est clair qu’il y a eu des progrès, mais il reste un important travail à faire », a déclaré le commissaire de l’Union européenne au Commerce, Karel De Gucht, dans un communiqué du 23 novembre, après une rencontre étalée sur deux jours à Bruxelles avec son homologue canadien Ed Fast.
Selon l’attaché de presse de M. Fast, des instructions ont été données aux négociateurs pour « explorer toutes les pistes de solution afin de parvenir à une entente » après neuf rondes de négociation qualifiées de « productives ».
Les deux responsables politiques ont évoqué une nouvelle rencontre « très bientôt » pour tenter de conclure un accord de principe cette année, comme le souhaitent encore les deux gouvernements.
Le lieu et la date de cette rencontre ne seraient toutefois pas encore déterminés. Selon certaines sources, ce pourrait être à Bruxelles au mois de décembre, mais il est également possible que le rendez-vous soit repoussé en janvier si les progrès des pourparlers techniques sont insuffisants dans les prochaines semaines.
Peu de détails sur l’agriculture
Aucun détail n’a été donné par les gouvernements sur le contenu des pourparlers des 22 et 23 novembre, mais des sources citées par Europolitics et Reuters indiquent qu’il reste du travail à faire en ce qui concerne le dossier agricole, les droits de propriété intellectuelle et quelques autres sujets chauds.
« Ce qu’on nous a appris, c’est que le Canada n’est pas encore satisfait des offres de l’Union européenne pour les secteurs du porc et du bœuf », a commenté Marcel Groleau, président de l’UPA, qui était présent à Bruxelles pendant les négociations.
Selon M. Groleau, le Canada ne négocierait pas un accès pour son bœuf en échange d’une concession dans un autre secteur agricole. « C’est un tout, et le Canada a déjà beaucoup offert dans les autres volets de la négociation », ajoute-t-il.
Rappelons qu’un plus grand accès au marché canadien du fromage faisait probablement partie des discussions dans les derniers mois. Selon un article de CBC.ca du 22 novembre, deux options demeuraient sur la table pour régler ce dossier. Il serait possible que l’UE obtienne une plus grande part du contingent tarifaire déjà en place pour l’importation de fromages (l’Europe en détient déjà des deux tiers). L’autre hypothèse est qu’un faible pourcentage d’augmentation de ce contingent soit négocié.