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Le ministre de l’Agriculture François Gendron a soulevé le congrès de l’UPA, aujourd’hui, en promettant aux producteurs de l’action, des décisions et une politique agricole « dynamique » et « porteuse de vision ».
Il a été applaudi quand il a déclaré: « Moi, les terres qui servent à la spéculation foncière, j’en veux pas! Et j’ai compris que votre président [Marcel Groleau] n’en veut pas non plus. »
François Gendron a ajouté que le deuxième rapport de l’IRÉC sur l’accaparement des terres alimentera sa « réflexion ».
Le ministre avait un autre message à livrer aux producteurs. « Donnez-moi quelques jours et vous allez passer un très beau Noël », a-t-il dit après avoir évoqué l’abolition des mesures de resserrement du 25 %.
« La mesure vous a fait mal, et on a été les seuls à s’engager à l’abolir en campagne électorale », a-t-il précisé.
Le ministre a par ailleurs admis qu’il a devant lui « un gros programme » et s’est dit prêt à « faire mon bout de chemin ». Il croit aussi qu’il faudra trouver des moyens pour inciter les grandes chaînes d’alimentation à acheter davantage de produits du Québec.
« S’il faut qu’on aille plus loin, on le fera », a-t-il évoqué. À propos de la campagne Aliments du Québec, il a invité les producteurs à être « achalants » pour que le logo soit plus présent dans les marchés d’alimentation.
Enfin, à une question d’un producteur sur les finances de l’État, il a dit sans rire : « On est cassé comme un clou » et que des efforts doivent être faits pour rétablir une forme d’équilibre précaire.
Mais tout n’est pas réglé dans l’industrie, et le ministre, qui a répondu à de nombreuses questions de producteurs, a reconnu que des secteurs comme le porc et le bovin connaissent encore des ennuis. Et il n’est pas convaincu qu’Ottawa signera des chèques pour leur venir en aide…
« Peut-on trouver des mécanismes d’ajustement avec La Financière? Il faudra évaluer des options », a-t-il soumis.