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« La sécheresse n’a pas affecté que l’Ontario, dit Pierre-Paul Van Velzen, jeune producteur de maïs sucré de la ferme Van Velzen et fils. On en a aussi souffert dans le sud de la province. »
Des pertes de rendement de l’ordre de 5 à 10 % ont été enregistrées à sa ferme de Boucherville dans les trois variétés qui lancent habituellement le début de la saison. « On a même laissé tomber la première récolte », explique la responsable des kiosques de la ferme Van Velzen, Marianne Rossi.
En raison du manque d’eau, les épis de maïs sucré qu’on trouve actuellement dans les kiosques du sud de la province sont de plus petite taille, ce qui n’empêche pas les consommateurs de venir chercher de 25 à 30 poches par jour.
Les rendements devraient revenir à la normale pour le reste de la saison, assure cependant M. Van Velzen.
« Je suis allé dans les Cantons-de-l’Est, dans le coin de Frelighsburg, en fin de semaine. Il pleuvait pour la première fois en trois semaines; les gens tripaient, sautaient dans les airs, raconte de son côté Carol Langlois, producteur de maïs de Neuville (Médé). Chez nous, tout va bien. »
Bon début à Neuville
« C’est rare que je dis que tout va bien, mais jusqu’à maintenant, cette année, tout va bien », indique Médé. À Neuville, la température a été plus clémente que dans le sud. « On n’a pas souffert de la sécheresse, parce qu’on a eu de la pluie assez régulièrement en plus de la belle chaleur », ajoute Médé. Le producteur approvisionne les étals de la région avec deux variétés hâtives depuis jeudi dernier. Quant à la variété Sweetness, elle sera récoltée aujourd’hui ou demain.
Il prédit une meilleure saison que l’année dernière pour ce qui est de la régularité de l’approvisionnement : « Il ne devrait pas y avoir de trous dans le temps entre les variétés cette saison-ci. »
Sa culture devrait se faire sous plastique et sous bâche durant les deux prochaines semaines, avant de se poursuivre en pleine terre pour le reste de la saison.
« Je crois que la saison sera bonne », conclut le producteur neuvillois.