Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le candidat à la chefferie du PLQ a promis un « fonds fiscalisé », similaire à celui de la FTQ, afin d’acheter des terres agricoles.
Cet engagement est survenu pendant un débat sur l’économie relativement calme qui se tenait à Rimouski, le 3 février, dans le cadre de la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ).
Cet éventuel « instrument collectif intelligent » pourrait ensuite louer ou vendre les terres aux jeunes agriculteurs de façon « programmée ».
« Il faut donner à nos jeunes l’occasion de devenir propriétaire de terres », a affirmé Philippe Couillard, qui a été le seul à faire une promesse concrète sur ce point. D’ailleurs, cet élément ne semble pas avoir été relevé par les grands médias.
Place de l’UPA
L’autre sujet agricole du débat portait sur l’accréditation unique de l’Union des producteurs agricoles (UPA) comme syndicat agricole. C’est surtout le candidat Pierre Moreau qui s’est engagé sur cette question du « monopole » syndical.
« C’est un modèle qui date de 40 ans et qu’il faut revoir », a lancé M. Moreau, après avoir précisé qu’il était né sur une ferme laitière. Il entend donc consulter les producteurs sur ce sujet s’il devient premier ministre.
Les deux autres candidats n’ont pas été aussi loin que Pierre Moreau. M. Couillard a néanmoins affirmé que cette question pourrait être discutée par les producteurs dans le cadre de la Régie des marchés agricoles. Raymond Bachand a pour sa part salué le travail de l’UPA.