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La vente des vins et alcools artisanaux québécois devrait bientôt pouvoir profiter du projet de loi 88 qui devrait être adopté pour permettre la vente en épicerie.
Les premières audiences sur le projet de loi ont toutefois montré qu’il fallait éclaircir certains points, dont le pourcentage de raisins québécois dans le vin qui serait requis pour avoir le droit de vendre en épicerie.
Selon les amendements déposés le 10 mai par le ministre des Finances au projet de loi 88, il faudra attendre 2022 pour que l’on exige que le vin québécois qui sera vendu en épicerie contienne 100 % de raisins québécois.
D’ici là, la modification au projet de loi qui est étudiée en commission parlementaire propose d’exiger au moins 50 % de raisins du vigneron lui-même, 35 % qui pourront provenir de raisins frais ou transformés d’un autre producteur du Québec et jusqu’à 15 % de raisins frais ou transformés qui proviennent de l’extérieur du Québec.
On arrive donc à 85 % de raisins du Québec, ce qui correspond aux exigences actuelles et à la demande de l’Association des vignerons du Québec. Le gouvernement vise toutefois 100 % de raisins d’ici en 2022, ce qui donne le temps de planter des vignes pour ceux qui importaient une partie des raisins jusqu’à maintenant. Rappelons que la certification Vin du Québec mise déjà sur 100 % de raisins d’ici.
Un autre amendement important qui a été déposé fait en sorte qu’il sera dorénavant possible d’inscrire le cépage et le millésime sur les bouteilles en épicerie. L’interdiction à cet égard, dans la version initiale du projet de loi, avait été critiquée par plusieurs groupes.
Le ministre Carlos Leitao vise une adoption du projet de loi avant l’été.