Actualités 25 avril 2016

Décompte de la sauvagine

Depuis le 26 avril, une équipe du Service canadien de la faune d’Environnement Canada survole en hélicoptère les basses terres du Saint-Laurent pour effectuer un décompte de couples nicheurs de sauvagine.

L’inventaire s’échelonne sur quelques jours. Ainsi, un hélicoptère vert survole à basse altitude et à basse vitesse 144 parcelles de 2 km2 à la recherche de couples nicheurs de canards et d’oies. Les endroits identifiés sont des plans d’eau comme les étangs de ferme, les lacs ou les ruisseaux. « Le survol de chaque parcelle prend de 5 à 10 minutes », précise Christine Lepage, biologiste des oiseaux migrateurs pour le Service canadien de la faune. On évitera tout particulièrement de survoler des bâtiments d’élevage afin de minimiser les impacts du bruit sur les animaux.

L’objectif de cette opération est de dénombrer les couples nicheurs de canards et d’oies afin de connaître leur répartition et de suivre les tendances des populations et l’abondance des différentes espèces. Le décompte permet ainsi de voir s’il y a une baisse ou une hausse des populations. À partir de ces données, Environnement Canada peut, suivant la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, décider entre autres d’augmenter ou de diminuer les quotas de chasse.

Au fil des années, on observe dans les basses terres du Saint-Laurent un changement dans la diversité des espèces. Par exemple, ces dénombrements ont permis de constater une augmentation du nombre de canards colverts.

 

La carte avec les 144 parcelles qui seront survolées ce printemps. Crédit photo : Service canadien de la faune
La carte avec les 144 parcelles qui seront survolées ce printemps. Crédit photo : Service canadien de la faune