Le prochain trio de dirigeants de l’Union des producteurs agricoles (UPA) sera formé du président, Marcel Groleau, du 1er vice-président, Pierre Lemieux, et d’un nouveau 2e vice-président, Martin Caron.

Ce dernier vient d’être désigné par le conseil électoral de l’Union pour occuper ce poste laissé vacant par le départ à la retraite de Denis Bilodeau, 65 ans. Il était le seul candidat en lice.

Marcel Groleau et Pierre Lemieux amorceront un nouveau mandat, début décembre, lors du prochain congrès annuel de l’Union, à Québec.

De son côté, Martin Caron, 48 ans, se dit « privilégié » de pouvoir servir au sein d’une organisation de quelque 43 000 producteurs.

« Il s’agit pour moi d’un beau défi que je compte relever en misant sur l’importance de regrouper nos forces au sein de la grande famille que constitue l’UPA pour faire avancer la cause de l’agriculture », a-t-il confié à la Terre, au lendemain de sa désignation.

Il veut se laisser le temps d’arriver avant de se prononcer sur les gros défis qui l’attendent. « Mais il existe certainement des enjeux autour de la mise en marché collective et de l’aménagement du territoire », exprime-t-il.

Décision réfléchie

Le producteur laitier et céréalier de Louiseville convient que sa décision de poser sa candidature à la 2e vice-présidence a été longuement réfléchie. Il ne cache pas qu’on lui avait déjà « posé la question », à savoir s’il avait l’intention de se présenter à la direction de l’UPA.

« L’occasion était là, cette année, et j’ai décidé d’y aller », précise-t-il.

Toutefois, avant de prendre sa décision, il a consulté les gens autour de lui. « J’en ai d’abord parlé aux membres de ma famille et à mes employés, souligne-t-il. J’ai la chance de bénéficier d’un bon soutien. »

Il n’est cependant pas sans savoir que ce poste de commande comporte son lot d’exigences. Il s’attend à rouler des dizaines de milliers de kilomètres annuellement à travers le Québec dans le cadre de ses fonctions.

« J’ai réalisé hier (mardi) toute l’ampleur du mandat, mais je suis prêt, annonce-t-il. On me fait confiance et je vais faire tout en mon possible pour bien m’acquitter de ma tâche. »

Rappelons que Martin Caron milite pour la cause agricole québécoise depuis une vingtaine d’années. « J’ai été président du Syndicat de la relève agricole de la Mauricie dans les années 1990 », aime-t-il souligner avec humour.

Il a en outre été président du conseil d’administration du Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ).

En 2006, il est devenu le nouveau président de la Fédération de l’UPA de la Mauricie. Il fait également partie du conseil exécutif de l’Union.