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C’est officiel, les Producteurs d’œufs du Canada veulent mettre fin à l’installation des cages conventionnelles destinées aux poules pondeuses.
La conversion complète vers l’élevage des poules en liberté ou avec des cages aménagées de plus grande dimension se fera progressivement, d’ici 2036. Ces types de logements devraient tout de même représenter 50 % de la production d’ici 8 ans et 85 % d’ici 15 ans. Dès maintenant, les Producteurs d’œufs du Canada s’engagent à ne plus installer de cages conventionnelles de petite taille.
« En réponse aux meilleures recherches scientifiques disponibles et à la lumière des nouvelles préférences des consommateurs, je suis heureux que toute l’industrie ait convenu d’un plan de transition ordonné, qui nous permettra de diversifier encore davantage nos pratiques de production », dit Peter Clarke, président des Producteurs d’œufs du Canada, qui représente les quelque 1 000 fermes ovocoles du pays. La Fédération des producteurs d’œufs du Québec salue cette décision canadienne. « Cette annonce est en concordance avec notre position du 1er janvier 2015 interdisant l’installation de logements conventionnels », a commenté Paulin Bouchard, président de la Fédération.
Pour le moment, environ 10 % des poules pondeuses canadiennes sont en liberté ou bénéficient d’un logement aménagé plus grand. Ce chiffre est de 15,5 % au Québec et est en progression rapide depuis deux ans.
La décision d’importants acheteurs, comme McDonald’s, Tim Hortons, Burger King et Hellmann’s, d’exiger des œufs de poules en liberté a convaincu plusieurs producteurs de rénover leurs poulaillers en délaissant les cages conventionnelles.
L’accélération de l’adoption des nouveaux logements destinés aux poules devrait faciliter la recherche pour améliorer l’efficacité de ces techniques d’élevage qui permettent aux volatiles de développer davantage des comportements propres à leur espèce comme le perchage et la nidification. Pour le moment, les coûts de production sont encore plus élevés qu’avec l’équipement conventionnel, notamment à cause d’une plus grande présence d’œufs fêlés.
Au moment même où les producteurs annoncent leur décision, on apprenait que CARA s’ajoute à la liste de ceux qui ont décidé d’exiger des œufs de poules en liberté d’ici 2020. Ce groupe est propriétaire des chaînes de restaurants Harvey’s, Swiss Chalet, Kelsey et East Side Mario’s.