Une étude du Groupe AGÉCO chiffre à 1 G$ les biens et services écologiques générés par les érablières du Québec.

Selon cette étude, les érablières de la province auraient capté en 2012 une quantité de carbone équivalente à celle rejetée par 290 000 voitures, soit 9 % du parc automobile québécois. La filtration de l’eau par le sol et le contrôle de l’érosion sont également comptabilisés dans cette évaluation de la valeur écologique qui repose sur une approche internationale.

« Nous pouvons conclure que plus on consomme de produits d’érable du Québec, plus on contribue à protéger les érablières du Québec et à assurer la préservation des services écologiques pour le bien-être des collectivités », affirme Serge Beaulieu, président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ).

M. Beaulieu ne manque pas de souligner que les érablières non exploitées représentent elles aussi une promesse de rendement économique. Lorsque celles-ci sont prises en compte, la valeur écologique des érablières atteint 2,7 G$.

Ariane Desrochers