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Comme promis, le gouvernement fédéral procède ces jours-ci à une tournée de consultations à travers le pays en ce qui concerne le Partenariat transpacifique (PTP).
La ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, était à Montréal le 14 janvier et à Vancouver le 12. Son secrétaire parlementaire, David Lametti, député de LaSalle-Émard-Verdun, a également mené des consultations.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) avait une rencontre prévue avec la ministre Freeland, le 13 janvier, mais celle-ci a dû être reportée à cause d’un problème d’agenda. L’Union est en attente d’une nouvelle date.
Les 12 pays qui font partie du PTP doivent procéder à la signature de celui-ci le 4 février à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Le Canada n’a toutefois pas confirmé sa présence.
Mais il ne faut pas confondre signature et ratification. Pour entrer en vigueur, le Partenariat doit être ratifié par les États-Unis, le Japon et quatre autres pays d’ici deux ans. La ministre Freeland a souligné que le Canada n’avait donc pas de droit de veto et que l’accord de commerce pourrait se mettre en place sans nous. La ministre estime qu’il n’est pas possible de renégocier et que le choix se limite à accepter ou à rejeter le PTP. Des audiences et un vote suivront à la Chambre des communes, mais aucune date n’est encore fixée.
Au-delà de la consultation sur le PTP comme tel, le contrôle des importations de produits sous gestion de l’offre et la mise en place de compensations suffisantes ont rapidement fait partie des préoccupations de l’UPA et de la Coalition GO5.
Plus de détails dans l’édition du 27 janvier de La Terre de chez nous.