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Après deux ans de travaux, le gouvernement fédéral vient de publier la nouvelle norme biologique. L’un des points importants concerne la production laitière : les stalles entravées, et donc, les vaches attachées, sont désormais interdites dans les étables qui seront construites ou celles qui subiront des rénovations majeures.
Les bâtiments déjà existants bénéficient d’un droit acquis, mais leurs propriétaires devront, dès novembre 2016, donner au moins deux périodes d’exercice par semaine aux vaches en lactation qui sont attachées et offrir un environnement en stabulation libre pour tous les autres animaux tels que les vaches taries et les animaux de remplacement.
Dans cinq ans, les agriculteurs devront respecter intégralement ces deux conditions, et non l’une ou l’autre, au risque de perdre leur certification.
« La révision de la norme, c’est un processus très sérieux et très professionnel. Tous les commentaires reçus des consommateurs, des producteurs et des transformateurs sont étudiés un à la fois. Juste en production animale, nous en avons examiné entre 200 et 300. C’est un exercice essentiel pour assurer l’évolution et la notoriété de l’étiquette biologique », explique François Labelle, expert en production laitière biologique à Valacta, et membre du comité responsable de la révision de la norme biologique canadienne.