Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’industrie forestière désespère de retrouver le sentier de la rentabilité.
Tandis que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune poursuit sa consultation publique sur les forêts de proximité, les forestières et les travailleurs qu’elles emploient en région se sentent de plus en plus abandonnés. « Nos membres ont besoin d’aide », avertit le PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), André Tremblay, en entrevue à la Terre. Cet appel à l’aide intervient au moment où le ministère des Ressources naturelles et de la Faune poursuit sa consultation publique sur les orientations à donner à la forêt de proximité.
Rappelons que la création de forêts de proximité constitue l’un des éléments majeurs du nouveau régime forestier. La gestion de ces forêts, selon la volonté gouvernementale, devrait donner aux communautés un pouvoir décisionnel et de nouvelles responsabilités pour la mise en valeur de leurs territoires et des ressources. La future politique sur les forêts de proximité définira de nouvelles modalités, comme celles concernant la conversion des contrats d’aménagement forestier (CtAF), des conventions d’aménagement forestier (CvAF) et des conventions de gestion territoriale (CGT).
Le régime forestier doit normalement entrer en vigueur à compter du 1er avril 2013.
En attendant, le président du CIFQ reconnaît que le problème est aigu. « Nous suivons de près ce qui se passe en région. Des usines ont fermé, ou vont fermer, et il ne se coupe pas beaucoup de bois pour permettre une activité soutenue », constate André Tremblay.