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Les producteurs forestiers veulent éviter que les formations politiques ne voient que l’arbre qui cache la forêt…
La Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ), affiliée à l’UPA, souhaite ainsi qu’on braque les projecteurs pour mieux voir la réalité de ses membres, qui traversent depuis six ans une crise qui a fait fondre leurs revenus d’un milliard de dollars.
La Fédération déplore que le soutien des gouvernements pour l’aménagement de la forêt privée a « substantiellement diminué » tandis que les taxes foncières ont « littéralement explosé ».
« Voyons maintenant quelles solutions les partis politiques nous proposent pour sortir de la crise », affirme le président de la Fédération, Pierre-Maurice Gagnon.
Les demandes des producteurs se résument en trois points : soutien aux investissements sylvicoles (en actualisant le Programme de remboursement de taxes foncières); reconnaissance du rôle des propriétaires et producteurs forestiers dans le développement rural (en renforçant l’application du principe de résidualité inscrit dans la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier) et maintien du caractère universel des programmes de soutien financier et soutien de l’industrie de travaux sylvicoles diversifiés.
Par exemple, sur le principe de résidualité, la Fédération – et ses 130 000 propriétaires forestiers – souhaite qu’on accorde aux producteurs « une forme de priorité » au bois de la forêt privée pour l’approvisionnement des usines.