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L’heure de vérité a sonné pour les producteurs de sirop d’érable désireux d’obtenir un soutien afin de financer leur réserve stratégique de 60 millions de livres.
La Fédération des producteurs acéricoles a négocié une entente avec une institution financière, mais doit d’abord obtenir une modification à son règlement pour la concrétiser.
« La Fédération n’est pas propriétaire du sirop et ne peut donc le donner en garantie », a expliqué le procureur Louis Coallier devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Mercredi dernier, à Drummondville, celle-ci tenait une audience à laquelle une centaine de producteurs ont assisté.
« On veut savoir si le producteur acéricole est prêt à se donner cet outil-là », a précisé le président de la formation de la Régie, Gaëtan Busque.
« C’est pour ça qu’on est icitte! » a aussitôt répliqué une voix dans la salle.
Le président de la Fédération, Serge Beaulieu, a souligné l’importance capitale d’un solide inventaire dans le développement d’une mise en marché ordonnée. Il a rappelé la volatilité des marchés en 2009 où « l’on a juste eu peur » de manquer de sirop.
Rappelons que les acériculteurs versent déjà 4 cents/livre pour soutenir leur fonds de gestion des surplus. Leur Fédération a négocié une entente afin d’obtenir un crédit rotatif de 5 ans totalisant environ 60 M$, soit près de la moitié de la valeur de la réserve.
« Nous avons besoin d’une décision rapide parce que nous sommes dans le dernier droit de la négociation avec l’institution financière », a insisté Louis Coallier, procureur de la Fédération.
Se disant la représentante de l’Association des érablières transformateurs, Me Madeleine Lemieux a soulevé quelques questions, s’interrogeant entre autres sur le moyen choisi pour atteindre « un but fort louable ».