Actualités 14 octobre 2015

Quinze candidats qui connaissent l’agriculture

En plus des 5 candidats producteurs sélectionnés la semaine dernière, la Terre vous présente 15 candidats du Québec qui ont un lien avec l’agriculture. Ainsi, Ruth Ellen Brosseau veut demeurer députée de Berthier-Maskinongé, elle qui était une illustre inconnue ayant surfé sur la vague orange en 2011. On dit que Mme Brosseau, porte-parole en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, a fait ses classes et qu’elle a joué un rôle positif dans les dossiers des travailleurs étrangers temporaires et des compensations promises aux producteurs de lait en raison de la signature de l’Accord de libre-échange Canada-Europe. Aussi chez les néo-démocrates, Jean Rousseau, député de Compton-Stanstead, est porte-parole adjoint en agriculture et en développement des régions du Québec. Son collègue François Choquette, né dans une ferme, représente Drummond depuis 2011. Hans Marotte, petit-fils de producteurs et propriétaire d’une terre agricole en Montérégie, tente sa chance dans la circonscription de Saint-Jean. M. Marotte, membre du Barreau du Québec et du Richelieu, s’est bâti une solide réputation de défenseur des droits des travailleurs depuis plus de 20 ans. Brigitte Sansoucy, conseillère en développement régional au ministère québécois de l’Agriculture en Montérégie, livre bataille dans Saint-Hyacinthe–Bagot. Catherine Lusson, qui a grandi dans une ferme de polyculture et d’élevage, tente de garder Brome-Missisquoi sous étiquette néo-
démocrate.

Chez les libéraux, Jean Rioux connaît l’agriculture pour avoir été durant deux ans adjoint parlementaire à la ministre québécoise de l’Agriculture. Il siégeait alors comme député libéral d’Iberville (2003-2007) à l’Assemblée nationale. Il a été nommé juge administratif de la Commission municipale du Québec après sa défaite en 2007.

Pierre Côté, fils de producteurs et diplômé de l’Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe en génie génétique et santé animale, arbore les couleurs libérales dans Drummond. Deux autres aspirants libéraux sont nés dans une ferme : il s’agit de David Graham (Laurentides-Labelle) et de Jacques Turgeon (Bellechasse-Les Etchemins-Lévis).

Quatre candidats ayant des racines agricoles évoluent sous la bannière du Bloc québécois. Fils d’agriculteurs et juriste en droit sur la protection des terres, Jocelyn Beaudoin fait campagne dans Shefford. Louis Gagnon, un enseignant au collégial qui a grandi dans une ferme familiale, aimerait bien devenir député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska–Rivière-du-Loup. Yves Lessard, fils d’agriculteurs, veut reconquérir Beloeil-Chambly et possède quelque 70 acres à Saint-Théodore-d’Acton, dont une trentaine qu’il a remis en culture. Louis Plamondon, candidat dans Bécancour-Nicolet-Saurel, est lui aussi né dans une ferme. Sa fille est 
productrice laitière.

D’après le Parti vert du Canada, Martial Toupin, en campagne dans Saint-Maurice–Champlain, serait le seul candidat de cette formation politique à avoir des racines agricoles au Québec. Faute de relève, M. Toupin a vendu en 2013 sa ferme sise à Saint-Maurice, spécialisée dans la culture de céréales 
biologiques.

Jean-Charles Gagné