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Hier, mardi, seul le Nouveau Parti démocratique (NPD) avait répondu à la lettre des présidents de la Coalition GO5 expédiée aux différents chefs de partis fédéraux le 9 octobre dernier.
Cette lettre demandait aux partis de s’engager, dans les 100 premiers jours après leur élection, à améliorer le programme de compensation pour les producteurs sous gestion de l’offre et à resserrer les contrôles aux frontières de façon à empêcher les contournements de la gestion de l’offre.
Thomas Mulcair du NPD affirme : « Je ne serai pas lié à l’accord secret de Stephen Harper sur le Partenariat transpacifique et je vais me battre pour négocier un accord qui sert mieux les intérêts des familles canadiennes et de tous les secteurs de l’agriculture. » Le chef néo-démocrate s’inspire d’Hillary Clinton et d’élus du Congrès américain qui sont contre la mise en œuvre du PTP et veulent un meilleur accord, en particulier sur la question des emplois de qualité.
Par ailleurs, il affirme également qu’un gouvernement néo-démocrate « travaillera à la mise en place d’une solution permanente au contournement des contingents des importations de concentrés protéiques liquides et de produits de la volaille, et ce, dans les 100 premiers jours de son mandat ».
Interrogée par la Terre, la candidate Ruth Ellen Brosseau a dit que le NPD s’engageait aussi à travailler avec les parties concernées pour revoir le programme de compensation des producteurs sous gestion de l’offre si les éventuelles modifications à l’accord ne permettaient pas d’épargner complètement la gestion de l’offre. « Ça ne tient pas la route, ce programme. Il faut que ça ait du sens pour les générations futures », estime la candidate.
Les libéraux promettent du changement
Sans répondre de façon formelle à la lettre de l’Union des producteurs agricoles (UPA), le Parti libéral du Canada (PLC) a pris certains engagements lorsque le candidat dans La Prairie, Jean-Claude Poissant, a répondu aux questions de la Terre.
En ce qui concerne les produits qui contournent la gestion de l’offre, le PLC promet une analyse. « Nous allons commander une analyse afin de dresser un portrait fidèle de la situation. Notre parti s’est engagé, s’il est élu, à mettre en place une table de travail dans un délai raisonnable avec les acteurs concernés afin de remédier à la situation », indique Jean-Claude Poissant. Le PLC s’engage par ailleurs à faire en sorte que les importations laitières provenant d’autres pays « respectent les mêmes normes que les produits canadiens ».
« Nous allons regarder attentivement la question des compensations après avoir obtenu les détails sur cette entente et nous le ferons en consultant les secteurs concernés », ajoute le candidat libéral en ce qui concerne une modification au programme de compensation pour les producteurs sous gestion de l’offre.
Le Bloc québécois n’avait pas répondu à ces questions spécifiques au moment de publier, mais le chef s’était déjà dit « déçu » du PTP et avait promis une étude approfondie de l’accord avant de voter sa mise en œuvre. Le Bloc exige par ailleurs 300 M$ pour dédommager les agriculteurs qui seront touchés par l’accord avec l’Union européenne. Il n’a pas encore chiffré ses exigences pour le PTP.