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Les ventes de robots de traite témoignent du climat économique particulier qui entoure la production laitière : certains propriétaires de fermes s’inquiètent du futur et retardent leurs projets d’investissement, d’autres profitent de la disponibilité des quotas et achètent plus de robots de traite.
« Je couvre la Montérégie de même que la rive nord de Montréal et je dirais que la moitié de mes clients reportent actuellement leurs achats de robots à cause de la conjoncture. Ce sont principalement de petites fermes familiales d’une soixantaine de vaches ou moins. Par contre, les plus grosses exploitations vivent l’inverse : elles achètent plus de robots que prévu », explique Jonathan St-Pierre, représentant des ventes à Jolco Équipements, un détaillant des robots Lely.
Son confrère Guillaume Peeters, directeur de territoire pour Lely, précise que les fermes laitières qui misent sur un deuxième revenu, par exemple celui provenant des grandes cultures, vivent moins d’incertitude. Il rapporte entre autres que la région du Bas-Saint-Laurent est celle où les producteurs laitiers mettent davantage sur la glace l’achat de robots de traite.
Des fermes en profitent
Guillaume Peeters observe un phénomène récent : des fermes qui prennent significativement de l’expansion. « Avant, les projets d’agrandissement étaient de faible ampleur pour la simple raison qu’il n’y avait pas de quotas disponibles. Maintenant, c’est différent. On voit que certains producteurs construisent leur étable en prévoyant en doubler la superficie. La hausse de la disponibilité des quotas y est pour quelque chose, car depuis deux mois, des propriétaires de fermes laitières nous appellent, ils veulent ajouter des robots », affirme-t-il.