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Une étude menée aux États-Unis fait le lien entre une exposition aux pesticides et une baisse du quotient intellectuel des enfants.
Les femmes enceintes exposées à certains pesticides pourraient courir le risque de voir le quotient intellectuel de leur enfant être affecté négativement, indique un article paru dans La Presse. Le quotidien rapporte les résultats d’une étude menée en Californie, aux États-Unis, et à laquelle a participé une chercheuse au CHU Sainte-Justine.
L’étude, qui a débuté en 1999, a suivi des femmes enceintes et a testé leurs enfants plusieurs années plus tard. Un écart de sept points de quotient intellectuel (QI) a été observé entre le groupe d’enfants des mères ayant le plus de résidus et ceux dont les mères en avaient le moins. La chercheuse de Sainte-Justine, Maryse Bouchard, compare cet écart à celui lié à une exposition hors-norme au plomb.
Certaines des femmes participant à l’étude étaient en contact avec des pesticides, mais l’exposition proviendrait principalement de l’alimentation.
Le principal pesticide pointé du doigt est le chlorpyrifos, de la classe des organophosphorés. Ce produit est considéré comme ayant peu de risque, car il se dégrade rapidement. Mme Bouchard ajoute que 96 % des enfants testés avaient des résidus de pesticides dans leur urine. Selon la chercheure, le danger est présent à l’état fœtal pour le QI, mais elle s’interroge quant aux risques reliés à une exposition en continu.
Le céleri, les pêches, les fraises, les pommes et les bleuets sont les cinq fruits et légumes les plus contaminés alors que les oignons, les avocats, le maïs congelé, les ananas et les mangues figurent parmi les moins contaminés.
L’étude, dont Mme Bouchard est un des auteurs, est diffusée sur le site de la revue Environmental Health Perspectives.