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La gestion de l’offre n’aurait jamais dû faire partie du Partenariat transpacifique. André Villeneuve, porte-parole de l’opposition officielle, se dit « ébranlé » par cette entente qui, constate-t-il, sème une grande inquiétude chez les producteurs. Il prédit que l’accord sera un « frein spectaculaire » aux investissements dans les fermes.
« Les producteurs sous gestion de l’offre sont dévastés, observe-t-il. C’est très émotif parce qu’ils sont souvent propriétaires de génération en génération. J’en connais un qui vient d’investir 1,5 M$ dans sa ferme. Il va faire quoi? Il ne le sait pas. »
Le député de Berthier dit ne pas en vouloir aux autres pays du monde de soutenir leur agriculture. Si l’Europe et les États-Unis versent des « montants faramineux » aux producteurs, note-t-il, le Québec a pour sa part choisi la gestion de l’offre.
« C’est ce qui se produit quand une autre nation négocie à notre place », déclare-t-il.