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Même si l’on sentait un certain scepticisme dans la salle du conseil général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), hier, le député conservateur Maxime Bernier a assuré que son parti « a toujours à cœur la gestion de l’offre ».
Il a rappelé que la protection de la gestion de l’offre constituait un engagement gouvernemental depuis 2006 et que le parti de Stephen Harper voulait conserver les trois piliers de la gestion de l’offre.
« On se doit aussi de s’assurer que les producteurs qui veulent exporter puissent le faire », a ajouté le représentant du Parti conservateur devant les élus du conseil général de l’UPA.
« Actuellement, il n’y a pas de pression sur la gestion de l’offre », a ajouté Maxime Bernier en entrevue, en parlant des négociations du Partenariat transpacifique, qui reprendront à Atlanta samedi prochain. « Nos partenaires comprennent que la gestion de l’offre est importante pour le Canada », a affirmé le député beauceron.
« Nous allons dédommager les producteurs, c’est écrit noir sur blanc », a soutenu M. Bernier, en parlant des agriculteurs qui subiront les effets de l’accord avec l’Union européenne, qui prévoit l’importation sans tarif de 17 500 tonnes de fromage européen supplémentaires. Il faut cependant « surveiller la situation » et la compensation sera annoncée avant l’entrée en vigueur de l’accord, ce qui n’arrivera pas avant deux ans.
Le député conservateur n’a pas ouvert la porte à une répétition du même type de compromis qu’avec les Européens. « Le but n’est pas de céder quelque chose et de compenser ensuite », a assuré le député Bernier.