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Les conclusions d’une nouvelle étude présentée à Québec dans le cadre d’un congrès scientifique ont permis d’établir un lien favorable entre le sirop d’érable et la santé métabolique.
Plus précisément, ce produit pourrait limiter le développement du diabète de type 2, une maladie qui touchera près de 3,7 millions de Canadiens en 2020.
L’idée ne consiste pas à en boire un litre par jour, mais plutôt à remplacer une part des sucres raffinés, du sirop de riz brun ou de maïs, par du sirop d’érable. « Nous avons comparé l’indice glycémique du sirop d’érable avec celui d’autres agents sucrants utilisés dans l’industrie et nous avons constaté une faible réponse glycémique du sirop d’érable sur des rongeurs », indique le responsable de l’équipe de recherche, Dr André Marette, de l’Université Laval.
Ce dernier s’inquiète des effets de la surconsommation de sucre dans la société et affirme qu’il faut prendre le taureau par les cornes. « Le nombre de personnes aux prises avec le diabète de type 2 augmente de façon effarante. Des enfants en sont maintenant atteints. Même chose pour une autre maladie chronique : l’obésité. Et la surconsommation de sucres ajoutés en constitue un facteur important. Nous croyons en la prévention, et avec une bonne recherche rigoureuse, nous pourrons peut-être convaincre les gouvernements et la population des vertus du sirop d’érable pour remplacer une partie des agents sucrants », mentionne-t-il.