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Le lait provenant de troupeaux victimes de mauvais traitement ou de négligence pourrait ne plus être ramassé à l’avenir.
C’est du moins la suggestion formulée en commission parlementaire hier soir par le Conseil des industriels laitiers du Québec. L’organisme, qui représente les entreprises privées de transformation du lait de vache, est d’avis que la future Loi sur le bien-être animal devrait accorder le droit de refuser du lait d’un producteur quand un cas de maltraitance est découvert. Aujourd’hui, les Producteurs laitiers du Québec, responsables de la collecte du lait, sont obligés de ramasser tout le lait des producteurs, sauf pour une question de salubrité.
« Il faut réagir rapidement et dès qu’il y a une alerte; on ne peut se permettre de mettre ce lait en marché », a indiqué Charles Langlois, PDG du Conseil. Celui-ci a rappelé que la découverte d’un cas de maltraitance en Colombie-Britannique en 2014 avait considérablement pénalisé la compagnie Saputo.
Les Producteurs laitiers du Québec font par ailleurs savoir que la demande du Conseil rejoint leur propre préoccupation. Porte-Parole des Producteurs, François Dumontier a indiqué à la Terre que la proposition de ne plus ramasser le lait en cas de maltraitance va être précisée mercredi prochain en commission parlementaire.
« On va encadrer cette demande, car ça prend un protocole », affirme-t-il, réservant les détails du mémoire des Producteurs aux parlementaires.
Plus de détails dans la prochaine édition de la Terre.