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Seize organisations unissent leurs voix pour réclamer la fin du gaspillage de terres agricoles et l’utilisation optimale de la zone blanche.
Le geste survient alors que les audiences publiques sur le Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) se poursuivent. Le plan propose un gel du présent périmètre urbain.
Le président de l’Ordre des architectes, André Bourassa, prône une densification de la trame urbaine. « L’Erreur boréale a beaucoup fait réfléchir, mais après une coupe, la forêt peut repousser. Après l’installation d’une banlieue de faible densité, c’est fini l’agriculture pour toujours », a témoigné M. Bourassa.
Selon les intervenants, la CMM dispose toujours de 16 000 hectares disponibles en zone blanche, soit suffisamment pour soutenir son développement des 20 prochaines années. Près de 3000 hectares – l’équivalent de 5600 terrains de football – auraient disparu depuis 2001 en raison de l’urbanisation « anarchique » du territoire de la CMM.
« Il faut cesser de voir les territoires agricoles, exploités ou non, comme des zones en attente d’urbanisation… Soyons conscients du peu de bonnes terres agricoles dont dispose le Québec, qu’une grande partie de celles-ci se trouvent en bordure de la Communauté métropolitaine et, par conséquent, que la pression sur ces espaces ne fera qu’augmenter au cours des prochaines années », a pour sa part insisté le président de l’Ordre des agronomes du Québec, René Mongeau.