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À la suite de la modification du statut juridique des animaux qui en fera des « êtres sensibles », ceux-ci coûteront forcément plus cher.
Pierre Paradis, ministre de l’Agriculture du Québec, a reconnu que l’adoption de son projet de loi 54 visant le bien-être des animaux va se traduire par des coûts supplémentaires. Qui devra assumer la facture? L’éleveur, le consommateur ou les deux? Le ministre ne le précise pas.
« Ne pas bouger coûte beaucoup plus cher que bouger de façon intelligente et équilibrée », a-t-il déclaré pour défendre sa pièce législative en commission parlementaire. Il a cité en exemple la récente exigence d’une chaîne de restauration rapide, qui relie maintenant ses achats d’œufs à des poules en liberté.
« Si tu ne vois pas au bien-être, tu perds tes acheteurs », a illustré le ministre.
La Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN), qui entreprenait hier des consultations particulières à ce sujet, entendra cet après-midi les représentants de l’Association des abattoirs avicoles du Québec, La Coop fédérée, Olymel et le Conseil des industriels laitiers du Québec.
La question des coûts additionnels pour les abattoirs devrait retenir leur attention. Demain mercredi, l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC), le Conseil des viandes du Canada et l’Union des producteurs agricoles sont attendus.
Hier, le Groupe de recherche international en droit animal a ouvert les consultations. Consulté précédemment pour la rédaction du projet de loi, il a notamment abordé la question délicate de l’abattage, religieux ou pas.
« L’animal doit être insensibilisé », a insisté la porte-parole, Martine Lachance.
Les audiences doivent reprendre à 15 h cet après-midi. À suivre à laterre.ca.