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Une excellente nouvelle pour le secteur agricole : les inscriptions sont nettement en hausse dans les différents programmes de formation, et ce, pratiquement partout au Québec.
À l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe (EPSH), trois programmes agricoles enregistrent un nombre d’étudiants quasi record. « En production animale, le nombre d’élèves a grimpé en flèche, passant de 34 en 2013 à 45 cet automne. En production horticole, il y a une augmentation de 50 %. Et dans le programme de mécanique agricole, le nombre d’étudiants a plus que doublé, se chiffrant à 74 cet automne contre 33 en 2013. La réalité depuis deux ans, c’est qu’on note moins d’inscriptions en construction et une demande accrue pour le vert [l’agriculture] », mentionne Jacques St-Amand, directeur adjoint.
Augmentation aussi à l’université
À l’Université Laval, on compte 129 inscriptions en 2015 au baccalauréat en agronomie; une augmentation de 44 % comparativement à 2011 où leur nombre se chiffrait à 89. Le doyen de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Jean-Claude Dufour, attribue principalement ces hausses à deux facteurs. « L’agriculture et l’alimentation ont pris une importance considérable dans la vie des 18-34 ans. Pour eux, bien se nourrir et être en santé vont de pair. Ils arrivent donc ici par intérêt », explique-t-il. Selon lui, le grand défi qui consiste à nourrir neuf milliards d’êtres humains en 2050 motive également certains étudiants à s’inscrire en agronomie.
Trop d’étudiants en agriculture à Victoriaville
L’engouement est tel que le Cégep de Victoriaville doit refuser des étudiants dans l’un de ses programmes agricoles. À vrai dire, près de 50 personnes se sont inscrites cette année en production légumière et fruitière biologique. Or, la capacité des installations limite le nombre à 30 élèves, ce qui en fait l’un des rares cours contingentés dans le milieu agricole. « Ce programme est un beau succès. Nous avons connu une forte hausse des inscriptions il y a trois ans et depuis, ça ne dérougit pas », conclut Alain Beaulieu, professeur.
Tous les détails dans la prochaine édition de La Terre de chez nous.