Environnement 2 septembre 2014

Du mazout au granulé

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La biomasse forestière devient un enjeu énergétique de plus en plus crédible aux yeux de l’industrie forestière.

C’est ce que révèle une étude sur cette question. La recherche macroéconomique d’EcoRessources semble confirmer le fort potentiel de la biomasse.

L’étude, rendue publique par la Fédération québécoise des coopératives forestières, en arrive à la conclusion que cette forme de combustible vert pourrait remplacer éventuellement le mazout léger et lourd pour chauffer les bâtiments, tant résidentiels, commerciaux, industriels qu’institutionnels.

Le développement de la filière du chauffage par biomasse forestière se traduirait par des économies annuelles de 45 à 468 millions de dollars, selon les auteurs du document présenté mercredi à Montréal lors d’une conférence de presse.

«C’est le temps de passer à l’action. Nous avons une longueur s’avance dans ce domaine et nous croyons que le gouvernement du Québec pourrait embarquer avec nous dans ce projet», a dit souhaiter le directeur général de la Fédération des coopératives, Jocelyn Lessard.

Il ne cache pas que le dépôt de cette étude exhaustive sur la biomasse forestière survient à quelques jours de la présentation du ministre des Finances Raymond Bachand.

«Ce qu’on propose c’est un projet de société pour le Québec, en plus de redonner de la vigueur à nos régions», a-t-il insisté.