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Le goulot d’étranglement aux abattoirs d’Olymel au Québec cause de sérieux maux de tête aux producteurs de porcs d’ici. Au terme de la dernière semaine, le nombre de porcs n’ayant pu être livrés pour abattage totalisait 19 300.
« On a plus de porcs que ce à quoi je m’attendais », reconnaît Steve Morin, vice-président à l’approvisionnement pour l’est du Canada à Olymel. En entrevue téléphonique, celui-ci fait remarquer que ces 19 000 porcs représentent moins de deux jours de travail dans les usines du groupe. Il dit avoir bon espoir de voir le phénomène se résorber d’ici peu, confirmant la réduction de « plusieurs pourcentages » des achats d’Olymel en Ontario.
« On a acheté un million de porcs en Ontario l’an dernier, ajoute-t-il. Sans ça, il est clair qu’on ne pourrait maintenir nos trois usines. »
Les Éleveurs de porcs du Québec indiquent de leur côté que les mesures adoptées par Olymel devraient permettre d’abattre 3 500 têtes supplémentaires au cours des deux prochaines semaines. Demain, les membres de leur comité de mise en marché profiteront de leur réunion statutaire pour faire le point sur la situation. Ils ont noté tout de même que 12 000 bêtes demeureront en attente.
« La situation est inquiétante », reconnaît David Boissonneault, président des Éleveurs de porcs du Québec.
« Olymel, poursuit-il, a pris des mesures. On en a suggéré, mais il faut qu’elle en prenne d’autres. »
Tous les détails dans la prochaine édition de la Terre.