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La vague de chaleur et le manque de précipitations qui touchent l’Alberta forcent plusieurs comtés à se déclarer zones agricoles sinistrées.
Dans le comté de Sturgeon, le taux d’humidité du sol a atteint son niveau le plus bas des 50 dernières années. En se déclarant zones de désastre agricole, Sturgeon et d’autres comtés espèrent convaincre le gouvernement provincial de soutenir financièrement les agriculteurs dont les récoltes sont hypothéquées.
Pour l’instant, le gouvernement albertain évalue la situation, a déclaré à l’Edmonton Journal un porte-parole du ministère de l’Agriculture.
Pour les principales cultures de l’Alberta, soit le blé de printemps, l’orge, l’avoine et le canola, de 63 à 74 % des superficies sont considérées comme de pauvres à passables en fonction de l’état des cultures, calcule Lukas Matejovsky, statisticien pour Agriculture et Forêt Alberta. Ces chiffres se situent à 50 % sous la moyenne des cinq dernières années. La région du nord-ouest s’avère particulièrement touchée.
Certains agriculteurs espèrent la pluie mais, pour d’autres, il est déjà trop tard. L’Agriculture Financial Services Corporation (AFSC), une société d’État qui s’apparente à La Financière agricole au Québec, a d’ailleurs reçu plus de 4 000 avis de dommages en raison des aléas météorologiques. Plusieurs comtés sont également aux prises avec des infestations de sauterelles. La province voisine, la Saskatchewan, est elle aussi touchée par la sécheresse.