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La réduction du cheptel porcin au Québec se trouve au cœur du renouvellement de la convention de mise en marché des porcs. Ce matin, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a entamé le processus d’arbitrage entre producteurs et acheteurs.
David Boissonneault, président des Éleveurs de porcs du Québec, a rappelé d’entrée de jeu qu’une entente de principe était intervenue en avril dernier avec cinq acheteurs représentant 85 % du volume abattu en 2014. Un seul acheteur, Agromex (F. Ménard), conteste certains éléments de l’accord.
« Cette entente a été conclue sur la base de la continuité de la convention 2009-2013 », a déclaré le président. Il a précisé que la nouvelle convention 2015-2020 introduisait des mécanismes pour faciliter le déplacement d’un producteur vers un autre abattoir. Il a parlé d’un processus simple, transparent et équitable.
La proposition prévoit notamment qu’un acheteur devra afficher sur le site Internet des Éleveurs une offre d’ententes particulières pouvant inclure des primes et des bonis. Un acheteur ne pourra perdre plus de 2 % du volume de porcs assignés. Agromex aimerait relever ce pourcentage à 3 %, ce qu’Olymel a décrié, jugeant qu’elle serait particulièrement exposée à des pertes éventuelles de volume.
L’arbitrage est censé durer toute la semaine à Montréal.
Tous les détails dans la prochaine édition de La Terre de chez nous.