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L’organisme Équiterre a terminé la semaine dernière la compilation de sa pétition demandant l’interdiction complète de l’utilisation de semences enrobées de néonicotinoïdes, et ce, dès la saison de culture 2017.
En un an, les signatures de 37 118 personnes ont été amassées. Le document sera envoyé dans les prochains jours au ministre de l’Environnement, en copie conforme aux ministres de la Santé et de l’Agriculture.
« Le nombre de signatures a augmenté considérablement ces dernières semaines avec l’annonce de la réglementation ontarienne [visant à réduire de 80 % les superficies ensemencées avec des semences traitées aux néonicotinoïdes]. Les gens signaient la pétition et nous disaient : “On attend quoi pour faire pareil au Québec?” », explique Nadine Bachand, chargée de projet à Équiterre. Celle-ci estime que le nombre significatif de signatures pourrait convaincre les politiciens d’emboîter le pas rapidement. D’ailleurs, à Montréal, où sont situés les bureaux d’Équiterre, la Ville a déjà pris les devants en adoptant en mai dernier une motion visant à interdire l’utilisation de néonicotinoïdes sur son territoire.