Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Comme c’était à prévoir, le président des États-Unis, Barack Obama, a désormais la voie libre pour conclure des accords commerciaux avec les pays de la zone Asie-Pacifique.
En vertu d’un mécanisme accéléré (« fast track »), qui a été adopté mercredi par le Sénat américain, il peut espérer atteindre son objectif ultime : créer une zone de libre-échange entre 12 pays d’un bout à l’autre du Pacifique.
Ce nouveau chapitre dans l’important dossier économique a fait réagir le président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau.
« On savait que c’était une question de temps avant qu’il l’obtienne [le « fast track] », a-t-il confié à la Terre, de Milan, en Italie, où il participe depuis mardi à la 5e assemblée annuelle de l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA).
Il n’a pas cherché à cacher ses inquiétudes face aux intentions du président américain. « On suit ça de très près », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, il a dit avoir obtenu l’assurance du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, à propos de la défense de la gestion de l’offre. « On peut maintenant s’attendre à ce qu’il intervienne auprès du premier ministre Harper », a soumis Marcel Groleau.
De son côté, l’économiste en chef de l’UPA, Charles-Félix Ross, qui se trouve également à Milan, maintient que le Canada « peut adhérer au PTP [Partenariat transpacifique], mais sans avoir à faire de concessions sur la gestion de l’offre ».
Précisons que le Canada est l’un des 12 pays qui pourraient adhérer au PTP, les autres étant l’Australie, le Brunei, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, le Vietnam et les États-Unis, il va sans dire.
Il faut rappeler, par ailleurs, que le président Obama a toujours répété qu’il souhaite concrétiser cette priorité économique d’ici la fin de son mandat.
Mais il doit s’attendre à rencontrer de forts mouvements d’opposition, notamment des syndicats et des groupes sociaux et environnementaux, avant d’arriver à ses fins.