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Après plus de six ans de combat avec sa municipalité, un agriculteur pourra enfin obtenir le permis nécessaire à la construction d’une exploitation porcine.
La Cour d’appel vient en effet d’ordonner à la municipalité de Saint-Cyprien-de-Napierville de délivrer le permis de construction de deux engraissements de 1250 porcs chacun. Le tribunal confirme ainsi un premier jugement de la Cour supérieure.
Toute cette saga remonte à juin 2005. À l’époque, le producteur Jean-Charles Landry s’adresse à sa municipalité afin d’obtenir un permis de construction pour son projet d’élevage porcin. Le secrétaire-trésorier de Saint-Cyprien atteste alors que le projet ne contrevient à aucun règlement municipal. Le promoteur obtient également l’aval du ministère de l’Environnement.
Se lève alors un vent d’opposition à l’arrivée de grandes porcheries dans la région. Les opposants forment le Comité de citoyens de Saint-Cyprien et de Napierville. Quelques mois plus tard, le président du comité est élu maire de Saint-Cyprien.
Les relations entre la municipalité et le promoteur se corsent. Ce dernier doit même demander l’intervention d’un conciliateur. Le conseil municipal autorise finalement l’émission du permis, qu’il assujettit cependant à une série d’exigences contestées par le promoteur devant la Cour supérieure. Celle-ci jugeait d’ailleurs certaines conditions imposées par la municipalité « déraisonnables » et « irrationnelles ».
Le 7 novembre dernier, la Cour d’appel confirmait ce premier verdict.