Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
SAINTE-ANNE-DES-PLAINES — Les fraises primeur du Québec font leur entrée sur le marché.
Première productrice au pays avec 3 millions de livres chaque année, Fraisebec, de Sainte-Anne-des-Plaines au nord de Montréal, ouvrait son kiosque au public ce matin.
« On a eu une belle floraison; les fruits sont beaux et pas trop petits », confie Isabelle Charbonneau, copropriétaire de l’entreprise. Celle-ci indique que les grandes chaînes d’alimentation ont pris livraison de leur première cargaison lundi 1er juin. Les marchés publics pourront aussi offrir les fraises du Québec.
Isabelle Charbonneau mentionne que les plants sont également vigoureux, n’ayant pas subi le gel hivernal. Par contre, les producteurs ont employé les grands moyens pour les protéger du gel ce printemps à trois reprises, dont la nuit dernière. De grandes bâches sont alors déployées sur les plants en floraison.
« On a fini à 21 h hier soir et il y avait du frimas sur les bâches ce matin », révèle la productrice, précisant que le mercure est descendu à 1 °C.
« Pour la fraise d’automne, ajoute-t-elle, les nouvelles plantations de la mi-avril sont de toute beauté. »
La fraise du Québec devra toutefois batailler pour s’imposer devant la fraise américaine. Celle-ci se trouve encore sur les comptoirs et à moindre prix. Peut-on parler de dumping?
« Il y a toujours une transition à faire, reconnaît Isabelle Charbonneau. La fraise américaine est toujours moins chère. En Floride, je paye mes fraises plus cher que celles vendues au Québec durant l’hiver. »