Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les producteurs agricoles de l’est de la Montérégie se frottent les mains. Ils ont profité d’un temps idéal pour leurs semences et la première coupe de fourrage est déjà prête.
« Le fourrage s’annonce extraordinaire », se réjouit Simon Giard, de la Ferme Giard à Saint-Simon-de-Bagot. Celui-ci croit que l’abondance de neige l’hiver dernier et l’absence de pluie ont constitué une combinaison gagnante. La luzerne ne présente aucune plaque de gel.
« C’est extraordinaire, quasiment la plus belle année de ma vie de producteur », ajoute-t-il. Il note aussi que les semences ont parfaitement levé, admettant volontiers qu’il s’agit vraiment d’un « bon départ pour 2015 ».
Un représentant en alimentation note pour sa part que la première coupe est attendue avec impatience, certains producteurs craignant même de manquer d’aliments pour leur bétail. Ceux qui ont prévu effectuer cinq coupes, dit-il, doivent rapidement se rendre au champ s’ils espèrent atteindre cet objectif.
La situation n’est pas la même partout en Montérégie. Des producteurs en bordure des frontières américaine et ontarienne ont malheureusement connu des pertes en raison du gel hivernal. Le redoux de fin décembre, suivi d’un temps glacial, a causé des dommages au fourrage.
Par ailleurs, le gel de la fin de semaine du 23-24 mai a déjà entraîné des pertes chez les producteurs de soya. La Financière agricole dit avoir reçu une trentaine d’avis de dommages dans une bande s’étendant de l’Outaouais à la région de l’Amiante.