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« Le maintien et la construction d’abattoirs sont importants pour assurer l’accès à un service d’abattage sécuritaire dans les régions du Québec et s’inscrit dans une perspective de développement durable », a déclaré jeudi à Québec le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil.
Il a fait ces commentaires lors de l’adoption de principe du projet de loi 50 visant la régularisation et le développement d’abattoirs de proximité.
L’objectif de ce projet de loi est de remplacer le renouvellement annuel du permis d’abattoir transitoire par une période de validité fixe. Ainsi, les permis d’abattoir transitoire délivrés le 1er juillet 2010 seraient valides, sous certaines conditions, jusqu’au 30 juin 2015.
Les exploitants d’un abattoir transitoire bénéficieraient d’un délai supplémentaire de deux ans pour satisfaire à l’ensemble des exigences relatives à la construction et à l’aménagement de leur établissement. Par la suite, ils devront obtenir un autre permis, notamment un permis d’abattoir de proximité, pour poursuivre leurs activités.
« On est assez facilitant dans le cheminement de ces entreprises en vue de se conformer à la loi », a précisé le ministre Corbeil, à propos de la prolongation proposée jusqu’à l’été 2015.
Le député libéral de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour, estime, pour sa part, que la survie des petits abattoirs « est importante, particulièrement en régions ». Il croit même que leur contribution « s’inscrit dans les orientations du Livre vert ».
De son côté, le député péquiste André Simard, de Kamouraska-Témiscouata, s’est dit d’accord avec l’approche proposée par le gouvernement.
On dénombre au Québec 61 abattoirs de proximité qui créent 200 emplois.
Rappelons que le projet de loi 50, qui fera l’objet d’une analyse par article en commission parlementaire, a été déposé à l’Assemblée nationale le 7 décembre 2011.