Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La protection des milieux humides doit se faire autant en zone blanche qu’en zone verte, affirme l’agronome de la Direction recherches et politiques agricoles de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Daniel Bernier.
« Il ne faut pas que la protection ne se fasse qu’en zone verte et qu’on remblaie les milieux humides en zones blanches pour en faire des bungalows », prévient l’agronome. Il réagissait à la création, hier, de la Table de concertation sur la protection des milieux humides par une dizaine de maires de la région de Montréal.
Pour Daniel Bernier, il doit y avoir un consensus sur les zones à protéger. « Après, il faudra penser à dédommager les propriétaires », ajoute-t-il.
L’UPA a déjà signifié son intérêt de collaborer avec le ministre de l’Environnement, David Heurtel. Elle exigera que les agriculteurs soient rétribués pour leur rôle dans la protection des milieux humides.
La création de la Table de concertation survient alors que plusieurs villes de la région de Montréal se sont engagées à protéger 17 % de leur territoire.