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Le comité Citoyens sous haute tension lance un cri du cœur : les maires et la population du Québec doivent se lever pour contrer le projet de ligne électrique de 735 kV entre le Lac-Saint-Jean et Montréal.
« On a la couenne dure », a expliqué à la Terre la présidente du comité, Chantal Lapointe, qui ne jette pas l’éponge malgré l’annonce du projet par le gouvernement le 24 avril dernier. Selon elle, Citoyens sous haute tension représente Lanaudière, mais pas tout le Québec. « Si d’autres régions ne veulent pas de cette ligne-là sur leurs terres, elles doivent le dire maintenant en même temps que nous », a déclaré la présidente.
La productrice laitière de Rawdon souhaite également voir les maires se positionner fermement. « Nous, on n’a pas d’autorité sur le gouvernement, a avancé Mme Lapointe. Mais les municipalités, elles, doivent donner un droit de passage à Hydro-Québec. »
Manque de transparence
En conférence de presse hier, le comité a une fois de plus déploré le manque de transparence d’Hydro-Québec dans le dossier de la ligne électrique Chamouchouane–Boût-de-l’Île. « On nous fait croire que ce projet va améliorer la fiabilité du réseau, mais c’est un projet d’exportation, a noté Chantal Lapointe. La ligne doit transporter l’énergie de la Romaine et Hydro-Québec a toujours dit que la Romaine servirait à l’exportation. » Or, selon elle, la société d’État va vendre cette électricité à perte aux États-Unis et ce sont les Québécois qui vont payer la note.
Le comité a déposé hier sur le site de l’Assemblée nationale une pétition qui demande au gouvernement de reconnaître les recommandations du rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Le groupe souhaite également que Québec mette le projet sur la glace le temps que les solutions de remplacement au projet proposées par le BAPE soient analysées. Au moment de mettre le texte en ligne, 262 personnes avaient signé la pétition.