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Malgré le fait qu’il reste un peu de neige en bordure du champ, les semis commencent chez Yan et John Kay, des producteurs de pommes de terre, situés au nord de Montréal.
« Le terrain est en bonne condition, car nous sommes sur du sable et le coin est reconnu pour être chaud », explique John à la Terre. Cette course contre la montre laisse entrevoir des revenus supplémentaires pour la ferme. « Les patates primeur nous permettent d’obtenir un meilleur prix. Semer une semaine plus vite peut faire la différence », résume-t-il.
Le blé aussi!
À Saint-Robert, près de Sorel, Paul Caplette s’est levé à 1 h du matin hier pour semer du blé sur la terre gelée. « Mais il a fallu attendre à 4 h afin que le sol soit assez gelé pour soutenir le poids du tracteur. Nous avons roulé ça le pied dans le fond jusqu’à 8 h 30. À ce moment, le soleil, comme une lampe, réchauffait trop le sol. Il a fallu arrêter pour ne pas que la boue commence à coller sur le semoir », explique-t-il, satisfait du résultat.
En tout, il aura semé 10 hectares. « Ce n’est pas énorme, mais c’est déjà ça de fait », mentionne-t-il.
Il lui reste encore une cinquantaine d’hectares de blé à semer, ensuite 120 de maïs. Idem pour le soya. La prochaine fenêtre de semis ira selon lui dans une dizaine de jours, le temps nécessaire pour que la terre s’assèche suffisamment. « Ça devrait être le 27 avril, un lundi, mais gages-tu que ce sera le dimanche? Ma femme dit toujours qu’on fait exprès pour commencer les semis un samedi ou un dimanche », affirme-t-il en rigolant.
Bref, le printemps qu’on disait particulièrement tardif ne le sera peut-être pas!